In Celebration of
Mary-Lise Murisier
May 19, 1937 -
August 8, 2022
Au CHSLD Manoir-de-Verdun est décédée subitement le 8 août Mary-Lise Murisier à l’âge de 85 ans. Elle était la fille de feu Edouard Murisier et Edmée Prahin. Elle a été précédée en 2009 par son frère Jean-Claude (Claudine). Elle laisse dans le deuil son mari, Jean-Louis Lalonde et leur fils Olivier (Catherine) ainsi que leur petit-fils Benjamin de même qu’en Suisse, son frère Pierre (Marie-Laure).
Sont aussi touchés par ce décès ses beaux-frères, Jacques Lalonde (Claire), Gérald (Rolande), Marcel, Germain (Coleen) et Guy (Lorette) ainsi que de nombreux parents et amis dont entre autres les Marquart, Billaud, Champagne, Greissler, Goldberger, Porret, Berlinguet, Bricault, Borel, Druelle, Fortin, Jacques, Morval, Ranger, Wyss et Welsh.
Il en est de même pour ses parents en Suisse : sa belle-soeur Claudine Murisier, ses neveux Serge (Marisa) Murisier ainsi que Frédéric et Alexandre, Étienne (Corinne) Murisier et leurs enfants et sa nièce Sandrine Murisier et Chloé, leurs enfants et petit-enfant, Valérie Murisier (Louis-Philippe Gard) et leurs enfants, sa filleule, Marianne Pinget (Daniel) ainsi que les familles parentes et amies, Mermillod, Rast, Prahin, Gaillard, Christinat, Drode, Nicolas, Peverelli, Barbey, Buttet, Massard, Golay, Farinelli, Rosset, Bose et Zaugg.
Mary-Lise Murisier a laissé sa marque en service social. Formée à Genève à l’Institut de service social, elle était venue se perfectionner au Québec avant d’y prendre un poste. Les possibilités étant nombreuses ici au moment de la Révolution tranquille, elle y est restée. Sollicitée par le département de service social de l’Université de Montréal, elle a accepté d’y enseigner de 1968 à 1978 notamment l’intervention sociale se perfectionnant par de multiples stages aux États-Unis. De nombreux témoignages d’étudiants confirment qu’elle y était une enseignante hors pair et qu’ils ont appris d’elle leur métier. Mary-Lise a ensuite accepté d’être Directrice des services professionnels pour la région de Montréal (CSSMM), établissant un plan d’intervention intégrée misant sur une collaboration interdisciplinaire. Le gouvernement a malheureusement sabré dans les services et démantelé cette vision au profit d’une approche individualiste et bureaucratique. Après une période de transition, Mary-Lise est retournée à la pratique pendant une dizaine d’années au Centre Constance-Lethbridge pour personnes handicapées y prônant une pratique de réadaptation qui combinait la mobilisation des ressources communautaires, une intervention psycho-sociale individuelle, conjugale, familiale et de réseau favorisant l’organisation d’un milieu de vie permettant aux personnes sévèrement handicapées de faire de nouveaux apprentissages par les activités, de reprendre ainsi le contrôle de leur vie. Sa retraite en 1997 lui a permis de renouer avec les arts et de faire plusieurs voyages en Europe et Amérique du nord.
Mary-Lise défendait les valeurs qui, pour elle, étaient rattachées à sa profession : participation démocratique, justice, solidarité, respect et épanouissement des personnes, loin de la marchandisation des services et d’une approche individualiste. Profondément humaniste et altruiste, très cultivée et généreuse, elle aimait les gens qui le lui rendaient bien. Sa relation avec ses clients étaient positive, acceptante et sereine. Par ailleurs, son intérêt pour les personnes et sa capacité d’écoute était formidables. Pas surprenant que tant de personnes l’aient trouvée attachante et s’y soient attachées.
La dimension religieuse protestante a toujours fait partie de sa vie. Elle en a apprécié les cantiques, a animé des camps de jeunes, a entretenu des relations suivies avec des pasteurs, a intégré ses valeurs protestantes à sa vie. Elle a même fait une année d’études en théologie. Au Québec, elle s’est rattachée aux Églises presbytérienne puis Unie et s’est montrée assidue au culte et à la célébration de la Parole de Dieu. Elle a même gagné son époux à sa foi vivante. Elle a aussi apporté sa contribution à la formation des membres de l’Église unie Saint-Jean à Montréal où elle a été active tout au long de sa vie, ainsi que dans le Consistoire Laurentien.
La famille vous accueillera au Complexe funéraire du Mont-Royal, 1297, Chemin de la Forêt, Outremont, le dimanche 4 septembre à partir de 10 heures. La célébration de sa vie se fera dans la chapelle de l’endroit à 12 h suivie d’un buffet à 13 h pour permettre de prolonger les échanges.
L’inhumation aura lieu le mardi 6 septembre à 10 h dans le cimetière Mont-Royal.
Toute marque de sympathie peut se traduire par un don à Église Unie Camino de Emaus (personnes âgées), Le Chaînon, Le Support, Mission Bon Accueil, l’Armée du Salut par exemple.