La célébration de
Karin Montin
1 décembre 1957 -
9 août 2021
C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Karin Montin des suites d’un cancer du sein inflammatoire le 9 août à l’âge de 63 ans.
Elle laisse dans le deuil son époux James Cookson, leurs deux enfants, Érik et Zoé, sa soeur Louise, son frère Leif, sa parenté dans les Maritimes et en Suède, et de très nombreux amis.
La fille de Sven-Bertil et Helen (née Ritchie), Karin est née à Montréal en 1957. Elle y a fait toutes ses études primaires et secondaires à l’exception d’un an de primaire à Cambridge, au Massachusetts, et un an de secondaire au Lycée des Eaux Claires à Grenoble.
Diplômée du Cégep Vanier, elle a ensuite fait un baccalauréat en langues modernes à l’Université McGill, qui comprenait un séjour de quatre mois à Pérouse, en Italie, qui lui a laissé de très beaux souvenirs, puis une maîtrise en traduction à l’Université de Montréal.
Pendant plus de 35 ans, elle a travaillé à Montréal en tant que traductrice et rédactrice indépendante, dans un grand nombre de domaines et au service d’une panoplie d’organismes et d’entreprises. Dans les années 1980 et 1990, elle a aussi enseigné la traduction et a fait du bénévolat régulièrement dans le cadre d’un programme d’alphabétisation pour adultes. Plus récemment, elle s’est impliquée dans les activités de l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada (ATTLC). Parmi ses traductions littéraires publiées figurent des oeuvres de la philosophe Luce Irigaray et de la romancière Marie Cardinal.
Femme aux multiples talents, elle était une lectrice passionnée de romans policiers, au point où elle s’est mise à assister régulièrement aux congrès BoucherCon tenus partout en Amérique du Nord; une cruciverbiste assidue; une championne sans couronne de toutes sortes de jeux de société, dont Scrabble et Bananagrams, en anglais et en français; une photographe amatrice douée; et une féministe convaincue dès son adolescence.
Karin était montréalaise dans l’âme, mais l’endroit qu’elle adorait le plus au monde, surtout en été, celui où elle a vécu plusieurs de ses moments les plus heureux et ses années formatrices, c’était le village de Sandy Cove, situé sur la baie de Fundy en Nouvelle-Écosse. Elle y retournait année après année, et son attachement à cet endroit magique croissait au fur et à mesure de ses séjours.
Nous tenons à remercier tout particulièrement le personnel très dévoué du Centre du cancer des Cèdres et de l’hôpital pour soins palliatifs Mont Sinaï.
Vos marques de sympathie à la mémoire de Karin peuvent se traduire par un don à l’un des organismes de bienfaisance suivants : la Société canadienne du cancer, la Fondation du cancer des Cèdres, la Fondation du refuge pour femmes Chez Doris ou Indspire (l’éducation des autochtones, l’avenir du Canada).