Martine et Sylvain (belle-soeur et beau-frère)

Entered January 19, 2021 from Terrebonne

C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de votre maman, belle-maman, grand-maman dans les conditions que nous vivons actuellement. Ceci dit nul doute qu'elle est en paix et qu'elle veille sur vous comme elle l'a toujours fait. Nous serons avec vous de chez nous pour le service commémoratif.

Famille André Villeneuve 

Entered January 19, 2021 from Laval

À toute la famille Bolduc nous offrons nos sincères condoléances. Je garde de bons souvenirs de votre mère qui m'apparaissait toujours comme le calme incarné. Bien que la vie l'a amenée très loin et qu'elle mérite d'y être maintenant détachée, elle vous manquera inmancablement.

Linda Legault (Niece)

Entered January 19, 2021 from Montreal

Toutes nos condoléances à Claude, Dénis (Johanne) Michel (Louise) Daniel (Aline) et Pierre (Lucy). Nos pensées sont avec vous en cette période de deuil. Qu’elle repose en paix.

Linda et Clément

Andre Guimond 

Entered January 20, 2021 from St colomban

Sincères condoléances à toute la famille

Louise Lamothe Villeneuve (Mère de mon beau-frère Denis)

Entered January 20, 2021 from Terrebonne

J'ai bien connu madame Bolduc. Je suis à d'accord avec ma belle-sœur, Johanne, c'était un petit bout de femme toujours souriante et intéressée aux autres. La photo choisie la représente très bien à mon avis. Bon voyage Madame Bolduc,vous avez bien mérité ce long repos.

Allo maman,

Je me souviens de ton rôle d’enseignante où tu m’a appris à lire, à écrire et à compter. Tu m’as aidé à faire mes leçons et mes devoirs. Tu m’as encouragé et supporté dans mon apprentissage à l’école ainsi que dans la pratique de sports.
Je me souviens de ton rôle de cutman ou plutôt cutwoman (dans les sports de combat, le cutman est responsable de la prise en charge des blessures), lorsque je revenais avec une blessure à la tête, tu exerçais une pression avec le couteau (pas dans le sens du tranchant évidemment, en largeur) pour diminuer l’inflammation. J’en braillais un coup dans tes bras et j’étais prêt à repartir pour un autre round.
Je me souviens de votre grande tolérance, à papa et à toi, pour endurer la présence de nos amis. Au menu, parties de ping-pong, pizza en fin de soirée ou musique dans le tapis sous la direction du DJ “Dan”. À l’occasion, nous perdions un ami, ce dernier en allant chercher une bière, partait une discussion avec vous pendant plusieurs minutes.
Je me souviens de ces parties de cartes en famille (500, dame de pique, etc).
Je me souviens de ces parties de cartes @$ avec tes frères et sœurs, beaucoup de boucane et surtout beaucoup de rires.
Je me souviens de ces parties de hockey que nous écoutions avec passion en famille.
Je me souviens de ces soupers de Noël bien animés avec la bonne tourtière, qui parfois avait le don ... de se laisser oublier dans le four!
Je me souviens de ton écoute, ta sensibilité, ta capacité assez exceptionnelle à percevoir quand l’un de nous avait un petit problème. Même plus récemment, tu percevais toujours ce qui pouvait nous affecter dans notre vie. Tu t’inquiétais si nous avions des signes de fatigue, un problème au travail, du stress, même l’apparition de cheveux gris pour certains!
Je me souviens de la fois où lorsque j’ai communiqué avec l’urgentologue après ton étouffement, alors que je craignais pour ta vie, ce dernier m’a dit que tu venais de passer devant lui en faisant un sourire!
Je me souviens de la dernière fois où tu as été admise à l’urgence suite à ton avc, alors qu’une infirmière s’occupait de toi, elle n’avait pas bien compris ce que tu avais dit, je lui ai alors répondu: elle a dit “vous êtes gentille”! Elle m’a regardé un instant, visiblement émue par ces paroles, qu’elle ne semblait pas avoir l’habitude d’entendre.
Je me souviendrai que ton souhait le plus cher est que nous restions unis. Je pense que nous conserverons très longtemps notre tradition du voyage de pêche. Nous allons prendre une bonne bouteille et peut-être plus à ta mémoire!
Je me souviendrai de ton amour maman!

Je t’aime

Pierre

Cette petite femme était en fait une GRANDE DAME… (Louise, belle-fille)

Dans les petits pots les meilleurs onguents. Le petit gabarit de Gisèle cachait des trésors d’amour, de patience, et dans les dernières années, elle a fait preuve d’une grande résilience…
Elle a été une vraie bonne MÈRE de son époque.

Nourrir une famille de sept avec un seul salaire demandait une bonne gestion du budget. Son mari étant souvent absent, elle devait s’occuper de tout. Elle allait à l’épicerie chaque jour chercher les denrées pour confectionner les repas. Repas qui finissaient toujours avec des tartes dont elle servait des portions gargantuesques.

Elle n’avait pas souvent de demande pour elle, elle avait l’habitude de s’effacer…mais, « m’a dire comme on dit » elle savait passer un message sans en avoir l’air. Et elle savait auquel de ses fils demander quoi selon la nature de sa demande.

Malgré le fait que la famille ne roulait pas sur l’or, elle a toujours fait en sorte que personne ne manque de rien. Étant une des plus âgées de sa famille, elle recevait aussi ses frères et sœurs avec plaisir.
Les amis des gars étaient les bienvenus, elle réservait à tous un excellent accueil. Malgré sa charge de travail avec une maisonnée de sept, elle préférait avoir ses gars à la maison avec les amis que de s’inquiéter.

Puis les blondes ont fait leur entrée… la table s’allongeait et tous les vendredis c’était la réunion. Le plaisir était présent dès qu’on franchissait le seuil de la porte. « Amusez-vous » qu’elle disait quand venait le temps de partir…

Ces habitudes ont bien solidifié les liens entre les frères, ancré l’esprit de famille. Ils sont tombés dans la marmite, tout-petits.
Tous ceux qui se sont joints à la famille, ont tout de suite vu que le clan se tient. Tout le monde met la main à la pâte pour les corvées, s’entraide dans les coups durs. Elle a transmis à ses fils son sens de la solidarité, de l’entraide.
Voir grandir ses cinq fils, les encourager à faire ce qu’ils souhaitaient dans la vie, être là pour les écouter, les voir se caser, les voir devenir parent à leur tour, mais s’inquiéter pour eux même après qu’ils aient quitté la maison, c’était sa mission. Elle peut dire mission accomplie.

Une fois les garçons partis, elle s’est permis de penser à elle. Après le décès de son mari, Fernand, elle partait souvent magasiner ou marcher au jardin botanique avec son amie Pierrette et d’autres dames de la paroisse.
Elle était une bonne marcheuse et elle a participé aux cours de danse donnés au sous-sol de l’église jusqu’au moment où elle a commencé à avoir des problèmes avec son cœur, à l’âge de 87 ans.
Aux soupers mensuels de la paroisse, une fois le repas terminé, on la retrouvait sur le plancher de danse avec son amie Pierrette jusqu’à la fin de la soirée. Les danses de ligne n’avaient pas de secret pour elles; elles étaient infatigables.

Elle a toujours aimé être bien coiffée. Edith, la plus jeune de ses petits-filles avec qui elle avait développé une relation privilégiée, lui aura permis de garder ce petit plaisir jusqu’à la fin en lui rendant visite chaque semaine, tant que cela a été possible, pour lui « faire les cheveux ».

Elle a été appréciée de tous, elle avait cette grande capacité d’écouter, elle parlait peu. Elle appréciait chaque appel, chaque visite. C’étaient ses seuls plaisirs depuis que ses forces l’abandonnaient.
Elle a pu dans la dernière année, malgré la pandémie et tous les bouleversements qu’elle a apportés dans nos vies, voir à quelques reprises, les membres de sa famille et ses arrières petites-filles.

Elle aura été malgré nous, isolée à la fin, toujours à cause de la pandémie, et privée de se sentir entourée de l’amour de toute sa famille. Elle nous manquera mais ses dernières années ont été difficiles et nous sommes heureux de la savoir libérée de ses contraintes physiques.
Nous espérons qu’elle a trouvé la paix, et l’amour infini de Dieu en qui elle avait toute confiance. Nous l’aimerons toujours et chérirons son souvenir.

Hommage à grand-maman:

Elle est partie paisiblement dans son sommeil comme elle le souhaitait, un départ à son image, tout en douceur. Elle laisse 96 belles années derrière elle et une famille comblée de beaux souvenirs. 

 « M’a dire comme on dit », nous en avons plein de beaux souvenirs!
Des soupers de famille aux soirées à écouter le hockey en jasant, en passant par les soirées de cartes à jouer au canasta et au 500. On se rappellera de sa façon de parler de nos canadiens de Montréal avec tant d’intérêt et comment elle nous a tous enseigné à jouer aux cartes! 
Tant d’occasions d’avoir toute sa famille réunie autour d’elle, ce qui l’a toujours comblée! Et tout aboutissait inévitablement autour d’un bon repas en famille. Ses recettes n’ont d’ailleurs jamais pu être reproduites, il faut croire qu’elle y ajoutait une touche bien spéciale! Que ce soit sa savoureuse et réconfortante soupe aux légumes ou ses fameuses tartes! Combien de tartes a-t-elle bien pu cuisiner dans toute sa vie!? 

Un bol de chips et une boîte de petits chocolats pour nous accueillir, 
« amusez-vous! » disait-elle toujours quand on annonçait notre départ!

On se souviendra d’elle comme une force tranquille, elle qui a su poursuivre sa vie seule pendant les presque 30 dernières années suite au décès de notre grand-père, en sachant qu’elle pouvait compter sur les cinq autres hommes de de sa vie, nos pères.

Tant de beaux moments ont bercé notre enfance. Elle nous a tous gardés à tour de rôle ou en même temps! On se rappelle des sacoches avec lesquelles tant de jeux se sont organisés, de coquette la perruche, des poupées gigognes qu’on a si souvent démontées et remontées, des sorties au cinéma, des promenades au jardin botanique ou autour du bloc, du heaky breaky dance dans le salon, des tours de minibus dans le corridor de la 24e avenue! Minibus qui fait maintenant le bonheur des arrières petits-enfants!

Oreille attentive et toujours de bon conseil, elle était heureuse de nous voir évoluer et réaliser nos projets, toujours intéressée à avoir de nos nouvelles. Ses arrières petits-enfants ont fait partie de ses derniers petits bonheurs; elle était comblée de bercer les touts petits et toujours intéressée à discuter avec ses arrière petites-filles qu’elle prenait plaisir à voir grandir. 

Fière et coquette, elle aimait être toujours à son meilleur, avec de beaux vêtements et des cheveux bien coiffés. Elle nous accueillait toujours avec le sourire et on a tant apprécié passer du temps de qualité en sa compagnie. C’était un privilège pour nous de prendre soin d’elle, que ce soit en la coiffant, en lui apportant des petites douceurs, des bricolages de ses arrière petits-enfants ou des photos, en lui rendant visite pour discuter.

La COVID l’aura exaucée en lui permettant de trouver le repos et la paix, mais elle nous a aussi privés de cette dernière année à la visiter, la serrer dans nos bras, à la coiffer, à lui offrir le plaisir de voir ses arrières petits-enfants grandir. Nous aurons une belle pensée pour elle quand nous pourrons finalement nous réunir en mémoire de tous ces beaux moments que nous avons passés ensemble avec elle. 
Veille sur nous, grand-maman, tu seras à jamais dans nos cœurs!

Bonjour à tous

Nous sommes réunis ici aujourd’hui parce que notre petite maman est partie.

Pour commencer j’aimerais revenir au tout début.

Ma mère a vu le jour au village de Deschaillons .

Elle a quitté assez jeune pour aller aider une tante qui était en convalescence

dans la région de Sorel.

Par la suite, il y a eu l’effort de guerre comme on appelait ça dans le temps,

c’est là qu’elle a travaillé pour la compagnie Marconi. Après , elle s’est

retrouvée dans une manufacture de gants. Un peu plus tard, elle a rencontré

mon père alors qu’elle travaillait à l’entretien d’une maison de chambres.



En écrivant ce texte, il m’est venu plein d’images de ma mère dans la cuisine.

Je pourrais pas vous dire combien de tartes ou pâtés qu’elle a cuisiné tout au

long de sa vie. Mais avec 5 garçons les tartes ne restaient pas longtemps sur

le comptoir.

Ma mère nous a jamais demandé d’aide dans la maison,

pour elle c’était normal de tout faire pour sa famille.


Avec le recul je m’aperçois que j’aurais pu faire ma part pour l’aider.


Mes parents aimaient mieux recevoir la parenté plutôt qu’aller en visite étant

donné que nous étions nombreux et turbulents ____________ à l’occasion.


Tout le monde était les bienvenus chez nous, je me rappelle des soirées de

hockey dans le salon avec nos amis assis partout pour regarder les matchs du

Canadien. En résumé, la maison était souvent pleine .


Mon père avait une petite phrase qui revenait souvent, les gens vont s’en

souvenir COMMIN COMMIN ! ! je vous dis pas le reste

et ça à toute heure de la journée.

Là ma mère s’activait pour préparer un repas de dernière minute.


J’ai des souvenirs de rencontres de famille chez nous à discuter, jouer aux

cartes, parfois même chanter. Mais il y avait toujours un épisode

sur Deschaillons et. sa marée.


Par la suite il y a eu les départs, moi en premier, ensuite Claude , cela a

donné un peu d’air. Mais alors sont arrivés les retours à la maison avec nos

conjointes, les soirées de cartes enfumées, les discussions de toutes sortes.


Avec plus de temps pour elle , la danse à l’église et les marches au Jardin

Botanique lui ont procuré de bons moments et des nouveaux amis.


Pierre m’a rappelé qu’il se souvient d’être rentré à la maison un peu surpris de

voir ma mère pratiquer ses pas de danse avec de la musique plutôt rock et le

volume assez fort.

Avec le temps, son coeur a fait des siennes et elle a dû ralentir ses activités.

Elle est allée vivre en résidence les dernières années et s’en est bien
accommodée.

La dernière année a été plus difficile , mais elle avait encore de bons

moments: Nos visites régulières, les téléphones quotidiens de Colombe, les

photos de ses arrières petits enfants qui arrivaient dans un cadre numérique.


Avec 96 ans de vie, elle a vécu plusieurs bouleversements, la grande

dépression, une guerre mondiale, et pour finir Une Pandémie!


M’a dire comme on dit, elle a eu une vie bien remplie


On aurait aimé être là pour son départ mais la COVID nous a volé ce moment.


Un gros merci maman pour tout ce que tu as fait pour nous,

et je suis certain que tu veilles encore sur nous tous .

Denis

Maman,

Tu as été ma mère, ma confidente, mon héroïne. Quand on n’est jeune, on sait que notre mère et notre père nous aiment beaucoup, mais il y a des circonstances parfois, qui confirme nos pensées. Comme la fois que nous étions au chalet à Chertsey. Nous avions été au bord du lac toi, moi et Pierre, nous étions en train de jouer sur le bord de l’eau près du quai, lorsque Pierre a glissé sur une roche et a tombé dans le lac. Le moment m’a glacé le sang, l’image restera figée dans mes pensées à tout jamais. Pierre était en détresse, tu es partie à la course sans même savoir nager pour sauver Pierre d’une noyade. J’étais sans mot et sous le choc de voir ce tragique instant. Tu l’as sauvé maman, ton visage marqué par l’instant et ton corps essoufflé m’a fait fondre en larme. Tu étais prête à tout pour nous quel que soit les circonstances.

Merci maman de m’avoir tant aidé pour mes leçons, qui était pour moi si difficile à mémoriser. Tu t’es acharnée sans relâche à me les dires. Avec le temps, le résultat fût positif. Étant très actif avec un esprit espiègle, j’avais assez souvent des plans et des projets tordus qui t’a fait perdre patience a quelque reprise. La bombe dans la famille. C’était moi. Tu savais qu’elle était pour sauter, tu ne savais pas où ni quand c’était moi. J'étais explosif. Merci maman d’avoir géré ses situations seul, sans en discuter avec papa sans quoi j’aurais sans doute rencontré ses 5 doigts HA!!HA!!.

Merci maman, de m’avoir aimé sans égard à ma différence, et sans compromis. Ça fait la différence maman, ça fait la différence à mes 24 ans quand j’ai pris la bonne décision, le bon chemin, pour plus tard rencontrer la femme que j’aimes, que j’ai marié, et qu’on n’a eu deux beaux et bons enfants. Nous sommes heureux, et gardons les choses simples comme toi et papa. Ton absence va tellement faire un vide en moi. La douceur et la sensibilité de ta voix, quand je t’appelais, de mon camion, dans une tempête sur la 15 ou la 40 ne voyant ni ciel ni terre, ne sachant même pas ou était le chemin en tsous de mes fesses. Ta voix qui me rassurait tellement. Ton absence me déchire, j’ai tellement mal.



Merci pour tout maman

Je ne t'oublierai jamais

Je t’aime xxx

Daniel