Une très grande peine, une grande tristesse d'apprendre que mon sauveur, tout jeune néphrologue à l'époque nous a quitté. En 1964 il m'a sauvé la vie. Celui qui me baladait sur ses épaules dans les corridors de l'hôpital Notre-Dame. Il venait me kidnapper du département de pédiatrie et me faisait visiter partout. Il a été mon fidèle néphrologue jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite de sa pratique. Jusqu'à mon adolescence j'avais malgré la maladie le plaisir de le voir 2 X/semaine. Toujours souriant, toujours en retard, toujours le sarrau volant au vent comme s'il essayait de le rattraper. Malgré tout il prenait toujours le temps d'écouter, de rire, de prendre des nouvelles de mes frères et de mes parents. Il faisait partie de la famille en quelque sorte. Je garderai à tout jamais pour lui une place de choix dans mes pensées. Mes sincères condoléances à ses proches et amis qui comme moi ont eu la chance de le côtoyer.
Francine Duprey