Sans qu'il le sache, Bernard Beugnot aura beaucoup compté pour moi. Partageant son parcours géographique, un peu de son parcours universitaire et quelques-uns de ses objets d'étude, au moins un siècle (le XVIIe s.) et un tropisme (la citation), je relirai souvent ses livres, aussi limpides que l'eau de ces solitudes dont il a montré toute l'importance pour le siècle classique, aussi riches que ces longs romans au sein desquels il a su nous frayer à tous un chemin, aussi novateurs que ces poèmes de Ponge dont il a déplié la fabrique.
c'est Bernard qui m'a engagée à l'Université de Montréal en 1965...il était alors le directeur du département d'études françaises, comme on disait alors. cela me touche donc personnellement d'apprendre don décès....
je pense à Brigitte et à ses enfants, à qui j'envoie mes pensées affectueuses,
Bernard était un collègue admiré et aimé, grâce à qui je suis entrée au Département d’études françaises de l’Université de Montré et que j’ai eu le privilège de côtoyer durant de nombreuses années. Condoléances à Brigitte et aux enfants.
J'ai admiré l'érudition et l'humour de Bernard Beugnot, un fin styliste digne de Guez de Balzac.
Je voudrais offrir mes condoléances à la famille de M. Beugnot, que j’ai eu la chance de connaître lors de mon passage à l’U. De M. en Études françaises. Je n’ai que des bons souvenirs.